En 1964, en préparation d’Expo 67, l’administration municipale du maire Jean Drapeau (1954-1957, 1960-1986) décréta la démolition du quartier en entier pour faire place à l’éphémère Autostade, un centre sportif, et à son parc de stationnement, rasant 350 immeubles et expropriant 1500 personnes. Malheureusement, comme c’est souvent le cas en développement urbain et en période de modernisation, les voix et les opinions des résidents et résidentes ne furent pas entendues ou respectées durant le processus décisionnaire. Ajoutant l’insulte à l’injure, l’Autostade a connu la décadence moins de dix ans plus tard et fut démoli en 1976.